Le harcèlement scolaire, ce sont les coups, les bousculades, les menaces.
Le harcèlement scolaire, ce sont les insultes, les humiliations, les moqueries de toutes sortes, les propos dénigrants et diffamatoires.
Le harcèlement scolaire c’est la diffusion sur les réseaux sociaux de contenus psychologiquement violents qui portent atteinte à l’intégrité de l’autre.
Le harcèlement scolaire, c’est discriminer, marginaliser et isoler l’autre, directement ou indirectement, de manière répétée et régulière, probablement pour se sentir mieux ou meilleur.
Le harcèlement scolaire en Suisse est :
- 1 enfant par classe exposé en 2015.
- 2 à 3 enfants par classe exposés en 2024.
- 13% des jeunes de 15 ans interrogés disant avoir subi régulièrement des moqueries.
- 11% d’entre eux disent avoir été victimes de rumeurs et 7% d’agressions physiques.
- Seulement 15 % des victimes signalent avoir été harcelées par crainte de représailles à leur encontre ou à l’encontre de leur famille.
- Plus de la moitié des enfants et des adolescents exposés ont déclaré avoir eu des idées suicidaires.
- Le taux de harcèlement le plus élevé à l’échelle européenne avec l’Italie.
Mais derrière tous ces chiffres et statistiques, il y a ce qui ne peut pas se quantifier : la souffrance de l’enfant ou de l’adolescent. Une souffrance qui se manifeste malheureusement de plus en plus jeune.
Car c’est bien de souffrance que l’on parle. De celles que l’on préfère ignorer parce que nous n’avons pas les outils pour y faire face. De celles que l’on minimise parce qu’on ne sait pas comment l’apaiser. De celles que l’on n’ose pas dire de peur d’aggraver les choses. De celles qui laisse des traces psychologiques et émotionnelles profondes.
La confiance en soi diminue progressivement, l’estime de soi s’érode progressivement, l’intégration et l’interaction avec les autres sont grignotées jusqu’à l’isolement.
Et parallèlement, l’anxiété, l’angoisse et la peur grandissent un peu plus chaque jour, l’incompréhension et le sentiment d’injustice s’enracinent profondément.
Souvent, c’est même la culpabilité et la honte qui émergent, vicieuses et perverses envahissant l’esprit et le cœur.
« Qu’est-ce que j’ai bien pu faire de mal pour mériter cela ? »
« C’est de ma faute, je devrais essayer de faire plus d’efforts pour m’intégrer. »
« Peut-être que si je n’avais pas été aussi différent, cela ne serait jamais arrivé. »
« Si j’en parle, mes parents vont se sentir mal. »
« Si j’en parle, ça risque d’empirer.»
Dans les cas les plus extrêmes, le décrochage scolaire s’installe et la vie devient un combat que l’on ne veut plus vivre.
En tant que parents, nous nous retrouvons démunis, ne sachant plus comment aider notre enfant. Des parents qui se retrouvent face à un enfant qui souffre, face à une société qui dérive et qu’il est impossible de changer seul, face à des enseignants ou des Directeurs qui sont pour la plupart eux-mêmes démunis, ou qui ne veulent pas faire face à la réalité et intervenir.
Alors, comment pouvons-nous aider l’enfant ou l’adolescent à faire face à la situation ? En lui permettant d’exprimer des émotions pour qu’elles ne s’enracinent plus. En lui permettant de reconstruire confiance et estime de soi. En lui offrant l’opportunité de trouver en lui des ressources de sécurité et de courage. En laissant émerger la résilience.
L’hypnose thérapeutique peut être un allié précieux pour faire face à tout cela et aider l’enfant/adolescent à trouver toutes les ressources nécessaires. Si vous souhaitez savoir comment il est possible d’aider votre enfant/adolescent, n’hésitez pas à me contacter.
Pour en savoir plus
Familles Genève – Harcèlement scolaire – chiffres et réalités – Familles Genève (familles-geneve.ch)
Harcèlement : mettre fin à la loi du silence – Prévenir le suicide chez les jeunes (letemps.ch)
#STOPHARCÈLEMENT – Stop au suicide
