A la question « Qu’est-ce que l’hypnose ? », je pourrais vous répondre qu’il s’agit d’un état de conscience modifié grâce auquel la part inconsciente de notre esprit devient extrêmement réceptive aux suggestions de changements qui lui sont données.

Mais il ne s’agirait là que d’une réponse toute faite, de celles que vous pourriez trouver par vous-même en un clic sur internet, de celles que l’on trouve sur le site internet de n’importe quel hypnothérapeute ou praticien en hypnose, y compris sur le mien.

Je préfère penser pour ma part qu’il y a une dimension plus profonde à l’hypnose. Je préfère penser que l’hypnose c’est aussi et surtout le moyen de revenir à soi, à cette dimension profonde et authentique de notre être.
S’accueillir à nouveau tel(le) que l’on était en arrivant sur cette terre. Vierge de tout préjugés, aussi bien sur nous que sur les autres. Libres de toutes limitations et contraintes. Tel(le) que l’on est réellement et profondément, avec notre propre singularité, notre différence. En présence de toutes nos qualités et nos forces bien sûr, mais aussi dans l’accueil et le respect de tous nos défauts et de toutes nos vulnérabilités.

Vous avez certainement déjà eu cette impression de vous être perdu(e) en route parfois n’est-ce pas ? Peut-être même de ne pas être réellement vous-même ou de ne pas savoir qui vous êtes vraiment ? On en arrive à ressentir cela probablement parce notre moi authentique s’adapte au monde qui l’entoure par la force des choses. Parce qu’il se sur-adapte même, à l’autre et à ce qu’il attend de nous, à l’environnement, à la culture et qu’il finit par s’éloigner de sa véritable nature, oubliant ainsi sa dimension profonde.

Alors l’hypnose c’est le moyen de se reconnecter à soi, pour pouvoir ensuite se connecter à l’autre dans une dimension, une démarche plus honnête et authentique, mais aussi plus bénéfique pour nous-mêmes. On n’est plus dans l’attente vis-à-vis de l’autre puisqu’on se suffit à soi-même. On a plus de raison d’être réactif à l’autre, au monde, puisque ce qui nous faisait réagir c’était finalement ce non-alignement à qui nous sommes profondément et intrinsèquement.

On a plus besoin de douter de nous puisqu’on a accueilli nos forces comme nos faiblesses, nous acceptant dans notre différence et singularité. Une façon de retrouver/trouver le chemin qui est le nôtre, nous permettre de trouver/retrouver le chemin à destination de soi-même.

Pour autant, ce n’est en aucun cas la fin du voyage. Au contraire, c’est le début d’un voyage à la découverte de nous-même et de toutes nos capacités et qualités qui commence. Seulement, c’est désormais un voyage fait d’ouverture à soi, un voyage fait de non-jugement, de liberté dans lequel on découvre des paysages intérieurs, des aspects de nous encore inconnus ou méconnus. Un voyage riche de découvertes et d’expérimentations positives.

Alors une fois reconnecté à soi, une fois le chemin retrouvé, on peut enfin commencer à s’épanouir, dans le positif, dans le sens de ce qui nourrit réellement la dimension profonde de l’individu que nous sommes.

Et vous, êtes-vous prêt à emprunter ce chemin à la (re)découverte de celui/celle que vous étiez au commencement ?